Partenaires

logo Equipe Chspam
Logo Laboratoire Logo équipe Chspam
CNRS
Logo Université Paris-Diderot Logo Université Paris1-Panthéon-Sorbonne


Rechercher

Sur ce site

Sur le Web du CNRS


Accueil > Archives > Publications 2000–2008 > Ouvrages parus 2003-2008 > Voyage à Montbard

Voyage à Montbard



Marie Jean Hérault de Séchelles

Édition et préface de Stéphane Schmitt, 104 pages, 1 ill., sous couv. ill., 125 x 165 mm. Collection Le Cabinet des lettrés, Gallimard -ess. ISBN 9782070786107



Présentation :

En 1785, Hérault de Séchelles, brillant esprit épris de modernité, entreprend un véritable pèlerinage auprès de Buffon, qui est alors considéré comme un savant éminent, mais aussi comme l’un des plus grands écrivains de son temps. La rencontre du jeune aristocrate et du vénérable vieillard donnera lieu à un texte étonnant, le Voyage à Montbard, dans lequel Hérault de Séchelles raconte avec beaucoup de talent, d’humour et de vie son séjour dans le petit palais que le savant et naturaliste s’est fait bâtir dans sa ville natale, et ses entrevues avec le grand homme.

Rempli d’admiration pour ce monument vivant de son siècle, Hérault s’autorise toutefois quelques traits d’impertinence, et tout en relevant le génie scientifique et littéraire de son hôte, il n’hésite pas à faire état, non sans complaisance, de certaines de ses faiblesses : belle opinion de soi-même, cynisme à l’égard de la religion, penchant pour les très jeunes femmes sont ainsi révélés sans fard à un public qui, hier comme aujourd’hui, aime se repaître de ce genre de détails.

Véritable reportage, entrecoupé de quelques interviews, ce petit ouvrage plusieurs fois réédité à la fin du XVIIIe siècle et au cours du XIXe, n’était jusqu’à présent que difficilement disponible, en dehors de quelques extraits. Il s’agit pourtant non seulement d’un précieux document sur Buffon (même s’il convient évidemment de faire la part du sensationnel sous la plume de Hérault), mais aussi d’un délicieux moment de littérature, qui nous plonge l’espace de quelques instants dans l’atmosphère insouciante et raffinée des dernières années de l’Ancien Régime.